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L'immobilier pour 2022:

 

Fin de partie pour l’âge d’or du crédit immobilier en France ?

Si une modeste hausse des taux prêt immobilier est bien perceptible depuis l’automne 2021, ce phénomène n’est pas à l’origine des inquiétudes quant aux perspectives d’évolution du marché du crédit immobilier.

 

Crédit immobilier : les inquiétudes pour 2022

Au premier rang des craintes : l’application au 1er janvier des nouvelles règles en matière d’octroi de crédit immobilier. À compter de 2022, le taux d’effort des emprunteurs ne devra pas excéder 35 % et 25 ans pour la durée du crédit immobilier.


 

 

 

immo ville

Instaurées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), ces recommandations, qui désormais seront contraignantes, ont comme objectif de permettre aux banques, selon les mots de l’institution, “de pérenniser un octroi prudent de crédit à l’habitat compte-tenu du niveau d’endettement atteint”.

 

Du côté des établissements prêteurs, nul n’était besoin de graver dans la loi des règles que le marché avait déjà intégrées. En effet, selon les données publiées mensuellement par le baromètre Crédit Logement / CSA, les acteurs du marché du prêt immobilier ont déjà largement intégré ces “bonnes pratiques”.

Pour preuve, les données fournies par l’Observatoire sont éloquentes : la part de production de crédit immobilier à plus de 25 ans qui était de 2,1 % en 2019 s’est établie à 0,1 % en 2021.

C’est pourquoi, pour les établissements prêteurs, les règles du HCSF, bien qu’assorties dans les faits d’une marge de dérogation, ne pourront que ternir la dynamique de marché.

Selon l’analyse du courtier Empruntis, partagé par nombre des acteurs du courtage ces contraintes risquent de renforcer “l’aversion au risque et la sélectivité des banques”.

L’activité se présente précisément comme le potentiel point noir du marché. Depuis juillet 2021, constat est fait d’une morosité tendant à s’inscrire dans la durée.

Les chiffres de l’Observatoire Crédit Logement / CSA pour le mois d’octobre affichent une tendance annuelle positive (+2,3 % pour la production, +2,4 % pour le nombre de prêts). Ces données sont cependant à remettre dans le contexte d’une activité en 2020 particulièrement dégradée en raison de la crise sanitaire.

Troisième motif d’inquiétude : le retour de l’inflation qui pourrait à court et moyen terme accélérer la tendance haussière des taux. Le coût des opérations immobilières, ainsi renchéri, risquerait d’impacter la capacité d’achat des ménages.

 

Un marché immobilier a toujours le vent en poupe

Face à ces conjectures inquiétantes, les fondamentaux du marché tempèrent le pessimisme des inquiétudes du marché. La crise sanitaire n’a pas calmé la boulimie de pierres des Français, bien au contraire.

La France compte 58 % de propriétaires, contre une moyenne européenne de 70 %. Le réservoir d’acheteurs potentiels reste donc conséquent. En dépit de la hausse des prix des biens, la bien réelle évolution haussière des taux, n’a pas affecté outre mesure la solvabilité de la demande. Cette dernière se maintient à haut niveau rejoignant progressivement “les niveaux élevés constatés au milieu des années 2010” note Crédit Logement / CSA.

Par ailleurs, les banques affichent des objectifs de production ambitieux, dans la lignée des performances historiques de l’année 2021 et ses 1 208 000 transactions.