L'assurance vie : placement indispensable dans une gestion de patrimoine
La remise à plat d’une gestion d’un patrimoine important, passe obligatoirement par une analyse complète des besoins et des attentes.
Les performances visées et surtout atteignables, pour la totalité du placement sont étudiés, mais plus en détails, une répartition du patrimoine par risque, par performance et par disponibilité doit être mis en place.
Les questions relatives à la fiscalité (en matière de revenus et de transmission), au type de contrat, au choix du contrat mais également au choix du pays (France ou Luxembourg) doivent également être étudiées.
Une fois que le compte PEA et les autres comptes à taux garanti ont atteint leur plafond, l‘assurance vie est le placement le plus utilisé. En France, ce placement est trop souvent utilisé comme un placement à taux garanti, donc avec un taux bas, dans du monétaire européen ou des obligations françaises, mais le monde est vaste, que cela soit en terme géographique ou financier.
L’assurance vie au Luxembourg est bien plus experte et donc adaptée au gros patrimoine, avec une palette de placements plus importante, des tarifs potentiellement plus compétitifs, des équipes plus habituées à ces gestions et une fiscalité plus avantageuse.
La nouvelle législation
L’article 49 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique dite loi Sapin II en donnant la possibilité au Haut Conseil de Stabilité Financière de bloquer temporairement les fonds déposés sur les assurances-vie françaises a relancé l’attrait des assurances vie luxembourgeoises.
Si les fonds euros des assurances-vie luxembourgeoises sont majoritairement ré-assurés en France et par conséquent soumis aux effets de la loi Sapin II lors d’une éventuelle application, les assurances vie du Grand-Duché ne manquent toutefois pas d’intérêts dès lors qu’elles ne sont pas utilisées pour détenir des fonds euros.