Si cette demande n’augmente que de 1 % au premier trimestre, cela s’explique principalement par le fait que les besoins au niveau de la joaillerie se sont écroulés, en grande partie à cause du confinement qui a eu lieu dans les deux pays qui en consomment le plus, soit l’Inde et la Chine.
Au même moment, l’occident a connu un phénomène inverse avec une augmentation de la demande de près de 36 %.
Au regard des chiffres finaux, il ne fait aucun doute que les investisseurs ont favorisé l’or, puisque les produits financiers qui y sont liés ont commandé un record total de 3 185 tonnes, une augmentation 7 fois plus grande qu’en 2019.
L’or à son plus haut niveau depuis 2013
La valeur de l’or depuis le début de l’épidémie a augmenté de plus de 9 % pour l’amener à son plus haut niveau depuis 2013. L’or redevient une valeur rassurante face à l’endettement de tous les pays suite aux investissements massifs qu’ils ont dû faire dans leur économie respective. L’once se transige aujourd’hui à près de 1 700 dollars.
Cette hausse de prix s’est réalisée malgré le fait que la production a baissé de plus de 3 % et que le transport des lingots, durant le confinement, était presqu’inexistant.
Les banques centrales ont elles aussi réduit leur achat d’or durant la crise ainsi que les institutions d’émission. Mais au final, le résultat démontre clairement que ce n’est pas demain que l’or va perdre son statut de valeur refuge.