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Les ménages modestes dépensent plus dans le logement que les plus aisés d’après l’INSEE
Une étude de l’INSEE vient de paraître et elle révèle de fortes inégalités entre les ménages modestes et aisés.
Les ménages avec les revenus les plus bas seraient ceux qui dépensent le plus d’argent dans leur logement.
Une situation qui semble injuste, mais qui dépend beaucoup de la manière dont a été mené l’enquête. Par ailleurs, une situation qu’il est possible de changer.
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Une étude qui ne prend pas en compte le coup d’achat et d’emprunt
D’après cette étude, les 20 % de ménages les plus modestes consacrent 22 % de leurs dépenses mensuelles à leur logement. Les 20 % les plus aisés n’y consacrent que 12 %. Un écart de 10 points qui n’était que de 1,5 point il y a quarante ans. Cependant, la méthode de l’INSEE ne prend pas en compte l’achat et les emprunts dans ces dépenses, les considérant comme de l’épargne patrimoniale.
Évidemment, certaines régions comme la ville de Nantes sont connues pour attirer les investisseurs avisés. Ils savent faire appel au bon expert en crédit immobilier Nantes pour réduire le coût du prêt. Néanmoins, la réduction du coût leur sert souvent à acheter plus cher. Le crédit représente alors généralement autour de 30 % des revenus du ménage. Une moyenne bien représentée chez les particuliers de la classe moyenne.
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La méthode de l’INSEE oublie désormais les loyers fictifs
Depuis quelques années, les loyers fictifs font parler d’eux. Derrière ce concept, se cache l’idée qu’un propriétaire occupant se « verse » à lui-même un loyer chaque mois sous la forme des économies qu’il fait. Si certains aiment l’idée pour la transformer en taxe, l’INSEE s’y était intéressé pour mesurer plus précisément l’effort de logement des ménages.
Effectivement, si on considère que le propriétaire occupant se loue à lui-même son appartement, il y a toute une série de dépenses à prendre en compte. Ces dépenses sont celles d’un propriétaire bailleur classique. Dans cette dernière étude, l’INSEE semble avoir renoncé à ce critère et ne prend plus en compte le loyer fictif. Résultat, les frais de logement des propriétaires diminuent inévitablement.
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Des inégalités qu’il est important de reconnaître
L’écart impressionnant entre les dépenses de logement d’un ménage modeste et celles d’un ménage aisé n’est donc pas aussi évident que l’INSEE le laisse entendre. En revanche, il ne faut pas que ces quelques nuances jettent le voile sur les importantes inégalités qui minent les couches les moins fortunées de la population française.
Le logement est au cœur d’importantes inégalités, mais surtout de leur reproduction. Les enfants issus des couches les plus aisées, voire de la classe moyenne, ne payent parfois jamais de loyer de leur vie. Ils quittent le foyer parental pour s’installer dans leur premier achat. Un point de départ avantageux qui ne tient qu’à l’extraction sociale et représente donc une inégalité importante.
Investir le plus tôt possible dans l’immobilier est donc une excellente manière de donner des années d’avance à son patrimoine.
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